Jacques Prévert
A) Biographie
Jacques
Prévert, de son véritable nom Jacques André Marie Prévert, né en 1900 à
Neuilly-sur-Seine et mort à Omonville-la-Petite en 1977, est un poète et
scénariste français.
Dès son
enfance, son père l’initie au théâtre et au cinéma tandis que sa mère lui fait
découvrir les plaisirs de la lecture. Il s’ennuie à l’école, qu’il quitte à 15
ans, et commence alors divers petits métiers.
En 1920 débute
son service militaire. En 1921, il est envoyé à Istanbul, où il rencontre
l’éditeur et traducteur Marcel Duhamel. Jacques
Prévert retourne à Paris en 1922 et est logé par Duhamel à l’hôtel Grosvenor,
où il côtoie les partisans du mouvement surréaliste comme les écrivains André Breton et Raymond Queneau ou le peintre Yves Tanguy et pratique le jeu du cadavre exquis. Cependant, le poète
préfère l’indépendance et quitte le groupe en 1930.
En 1932, il
écrit des textes pour la troupe de théâtre du Groupe Octobre et rédige
également des scénarios de films. Jacques Prévert s’engage dans plusieurs
causes, dont les droits des ouvriers et l’anticléricalisme. Pendant la Seconde
Guerre Mondiale, il cache son ami musicien et juif Joseph Kosma ainsi que le
décorateur Alexandre Trauner.
En 1946, il publie
son premier recueil, Paroles, qui
connaît un vif succès. En 1948, Jacques Prévert est victime d’un accident
(chute d’une porte-fenêtre) et reste plusieurs jours dans le coma. Placé en
repos à Saint-Paul-de-Vence, il pratique le collage et continue à écrire des
scénarios de films, principalement pour les enfants. En 1971, il achète une
maison à Omonville-la-Petite, où il meurt d’un cancer du poumon en 1977.
B) Style
Prévert
emploie des mots simples de la vie quotidienne, qui appartiennent parfois au langage
familier
(« Quelle connerie la guerre »). Il est également célèbre pour ses jeux de mots (« De deux choses lune / l’autre c’est le soleil »), ses néologismes (« Ceux qui tricolorent »), ses jeux de sonorités (« et comme un Duc de Guise qui se déguise en bec de gaz »), l’emploi de l’humour (« Notre Père qui êtes aux cieux / Restez-y / Et nous nous resterons sur la terre ») et de l’absurde (Dans « Pour faire le portrait d’un oiseau », Prévert mélange la réalité avec l’univers du tableau).
(« Quelle connerie la guerre »). Il est également célèbre pour ses jeux de mots (« De deux choses lune / l’autre c’est le soleil »), ses néologismes (« Ceux qui tricolorent »), ses jeux de sonorités (« et comme un Duc de Guise qui se déguise en bec de gaz »), l’emploi de l’humour (« Notre Père qui êtes aux cieux / Restez-y / Et nous nous resterons sur la terre ») et de l’absurde (Dans « Pour faire le portrait d’un oiseau », Prévert mélange la réalité avec l’univers du tableau).
Jacques Prévert
est un poète du quotidien (ex : dans « Rue de Seine », il relate
la dispute d’un couple). Il a appartenu au mouvement surréaliste de 1925 à
1929, mais il reste libre dans son style d’écriture et ses poèmes ne se
rattachent à aucun courant particulier. Prévert écrit en vers libres : les
rimes sont absentes en fin de vers, les poèmes sont souvent composés d’une
strophe, les vers ne débutent pas toujours par une majuscule et la ponctuation
est rare ou inexistante.
Prévert a
rédigé des poèmes, des pièces de théâtre, des livres pour enfants et réalisé
des scénarios de films ainsi que des livres de collages.
- Paroles (1946)
- Spectacle (1951)
- La Pluie et le Beau Temps (1955)
- Fatras (1966)
Théâtre :
- Dîner de têtes (1951)
- Drôle de drame (1937)
- Remorques (1941)
- Les Visiteurs du soir (1942)
- Lumière d’été (1943)
- Les Enfants du paradis (1945)
- Contes pour enfants pas sages (1947)
- Le Petit Lion (1947)
- Guignol (1952)
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