Le Grand Meaulnes
A)
Biographie
Alain
Fournier, de son véritable nom Henri-Alban Fournier est un écrivain français né
le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d'Angillon dans le Cher. Après une enfance
heureuse passée auprès de ses parents instituteurs et de sa sœur Isabelle, il
part pour Paris pour poursuivre ses études. En janvier 1903, il obtient son bac
et prépare le concours de l’Ecole normale supérieure qu’il échoue. Après cet
échec, il effectue son service militaire d’octobre 1907 à septembre 1909. En
1910, il ne reprend pas ses études et travaille comme chroniqueur littéraire à Paris Journal. Il commence également à publier des poèmes,
des essais et des contes dans des revues qui connaissent quelque succès. Il
rencontre des grands peintres et écrivains de son temps comme Maurice Denis, André Gide, Paul
Claudel, André Suarès
et Jacques Copeau et se lie d’amitié avec Charles Péguy et Marguerite Audoux.
En 1913, il publie son roman Le Grand
Meaulnes dont l’héroïne Yvonne de Galais est inspirée d’une jeune femme
rencontrée en 1905, Yvonne de Quiévrecourt. Le roman manquera de peu le prix
Goncourt. Le 2 août 1914, l’écrivain est mobilisé pour la Première Guerre
Mondiale. Il meurt au combat le 22 septembre 1914 à Saint-Remy-la-Calonne, dans
la Meuse, à l’âge de 27 ans.
B)
Bibliographie
La
principale œuvre d’Alain Fournier est Le Grand Meaulnes (1913). Il
a aussi rédigé des poèmes et des nouvelles réunis par son beau-frère, Jacques
Rivière dans le recueil posthume Miracles (1924).
Son
abondante correspondance avec sa avec sa famille, Jacques Rivière, René Bichet,
André Lhote, Charles Péguy, Madame Simone a été rassemblée et presque
entièrement publiée par sa sœur et son neveu sous le titre de Correspondances
(huit volumes). Avant la fin de l’écriture du Grand Meaulnes, il avait également commencé à rédiger un
second roman, intitulé Colombe Blanchet, qui demeura inachevé.
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II) L’histoire
Dans le petit village de Sainte-Agathe, la vie paisible de
François Seurel, adolescent de quinze ans, fils d’instituteur, se transforme à
jamais lorsqu’un jour sa famille accueille
un nouveau pensionnaire : Augustin Meaulnes. Le jeune homme, âgé de dix-sept ans, issu
d’une famille aisée est rapidement accepté par les autres élèves du cours qui
sont moins âgés que lui. Rapidement il devient le chef de la bande qui le surnomme « Le grand Meaulnes ». Dorénavant, François et Augustin Meaulnes
deviennent inséparables.
Cependant, quelques jours avant Noël, le grand Meaulnes se rendant
à la gare en calèche pour ramener les grands-parents de François s’égare et,
dans la nuit, arrive dans un étrange manoir où une mystérieuse fête de mariage
est donnée. Il y participe et rencontre une jeune fille, Yvonne de Galais. Tous
deux tombent alors amoureux l’un de l’autre. Mais, la fête est brusquement
interrompue car la fiancée s’est enfuite et le mariage est annulé.
De retour à Sainte Agathe, Augustin est hanté par cette nuit et
Yvonne. Il désire à tout prix retrouver le « Domaine perdu », en
vain. Le rêve semble brisé lorsqu’un nouvel élève se joint à la classe pour
quelques jours. Avant de disparaître il révèle à Meaulnes sa véritable
identité : il est Frantz de Galais. Il donne à Augustin l’adresse de sa
sœur Yvonne à Paris. Ce dernier part sur-le-champ rejoindre sa bien-aimée mais
une fois sur place il demeura devant les portes closes d’une demeure
abandonnée.
Le temps passe et François découvre par hasard, enfin, le « Domaine
sans nom » : les Sablonnières. Il rencontre Yvonne qui n’a jamais oublié Augustin. François réunit
Augustin Meaulnes et Yvonne de Galais qui se marie peu de temps après leurs
retrouvailles. Mais, le nouveau marié s’enfuit la première nuit, répondant à
l’appel de Frantz qui est de retour.
Quelques mois après le départ de Meaulnes, Yvonne donne naissance
à leur petite fille puis meurt d’une embolie pulmonaire.
François, seul aux Sablonnières, s’occupe du nouveau-né.
Un an plus tard, Augustin Meaulnes revient au Domaine avec Frantz
marié et reprend sa fille.
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