Rechercher dans ce blog

mercredi 25 mai 2016

Arthur Rimbaud



Arthur Rimbaud


Biographie

Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud, dit Arthur Rimbaud, est un poète français né en 1854 à Charleville-Mézières et mort en 1891 à Marseille.

Arthur Rimbaud passe son enfance dans sa ville natale. Il obtient de nombreux prix de littérature et écrit ses premiers poèmes à quinze ans.
Paul Verlaine et Arthur Rimbaud
Cependant, il ne supporte pas l’autorité de sa mère et fugue de nombreuses fois : à Paris, puis à Bruxelles et Douai. En 1871, il rencontre Paul Verlaine et rejoint le cercle d’artistes surnommé les « Vilains Bonshommes », où il présente notamment Le Bateau Ivre et Les Premières Communions

Après avoir été exclu du groupe à cause de son mauvais caractère, Rimbaud commence une liaison tumultueuse avec Verlaine. Celle-ci s’achève en 1873 par le « drame de Bruxelles » : Verlaine tire sur son amant à deux reprises et est incarcéré. Rimbaud, lui, retourne à la ferme familiale  de Roche pour rédiger Une Saison en enfer.

Le "drame de Bruxelles", le 10 juillet 1873
 En 1874, le poète retourne à Londres, où il se lie d’amitié avec Germain Nouveau et rédige les Illuminations. L’année suivante, il voyage en Allemagne, en Suisse et en Italie pour apprendre les langues étrangères. Rimbaud abandonne la poésie et s’engage dans l’armée en 1876, avant de déserter. Il voyage ensuite en Europe, en Egypte et en Chypre, puis est employé dans une entreprise de production de café en Afrique de 1880 à 1885. Il travaille ensuite dans le trafic d’armes jusqu’en 1887.
Germain Nouveau
En 1891, il est rapatrié en France à cause d’une tumeur au genou qui évoluera en cancer et provoquera sa mort.


 Bibliographie



Les Illuminations, 1873-1875


Reliquaire, Poésies (1891)




  Pour plus d’informations sur Arthur Rimbaud, cliquer ici.
N’hésitez pas à nous laisser des commentaires sur cet article !

lundi 23 mai 2016

Alphonse de Lamartine



Alphonse de Lamartine 



Biographie

Alphonse de Lamartine, de son véritable nom Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, est né en 1790 à Mâcon et mort en 1869 à Paris. Poète, romancier, dramaturge et homme politique français, il est l’un des auteurs romantiques les plus célèbres.

Lamartine passe son enfance en Bourgogne du Sud, où la ville de Milly lui sera une inspiration poétique. Il étudie ensuite au collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans sa région natale où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. Entre 1811 et 1812, il voyage en Italie et occupe une fonction militaire auprès de Louis XVIII en 1814. En 1816, il rencontre une jeune femme mariée, Julie Charles, qui marque profondément la vie du poète. Elle connaît cependant un destin tragique : Julie, restée à Paris, meurt en 1817. Alphonse de Lamartine rédige alors son premier recueil, Les Méditations poétiques. Publié en 1820, il rencontre un succès fulgurant.

Maison d'enfance de Lamartine à Milly

La même année, il épouse Mary Ann Elisa Birch, une jeune Anglaise, et devient secrétaire d’ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie pendant cette période d’autres œuvres poétiques comme Les Nouvelles Méditations poétiques (1843), La Mort de Socrate ou les Harmonies poétiques et religieuses. En 1829, Lamartine est élu à l’Académie Française.
En 1830, il se lance dans la politique et se rallie à la Monarchie de Juillet avant de connaître un échec. En 1832, il effectue un voyage en Orient, qui sera marqué par la mort de sa fille, Julia,  qu’il relatera dans Voyage en Orient.
En 1833, Lamartine est élu député et occupera ce poste jusqu’en 1851. Il devient alors républicain et participe à la Révolution de 1848. Il proclame la République et assure pendant trois mois le poste de chef du gouvernement provisoire. 

Mary Ann Elisa Birch
 
Cependant, suite à sa lourde défaite à l’élection présidentielle où il n’obtient que 0.26% des voix, il se retire de la politique. Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la République Française le 20 décembre 1848.

Lourdement endetté, Lamartine est contraint de vendre le domaine de Milly en 1860. Il continuera cependant d’écrire jusqu’à sa mort en 1869.





 Bibliographie

Poésie
La Pervenche, 1821
Nouvelles Méditations poétiques, 1823
Alphonse de Lamartine, 1865
Le dernier Chant du pèlerinage d’Harold, 1825
Epîtres, 1825
Recueillements poétiques, 1839
Le Désert, ou l’Immatérialité de Dieu, 1856
La Vigne et la Maison, 1857
Romans en prose 
Raphaël, 1849
Graziella, 1849
Le Tailleur de pierre de Saint-Point, 1851
Geneviève, histoire d’une servante, 1851
Fior d’Aliza, 1863
Antoniella, 1867

Epopées ou romans en vers
Jocelyn, 1836
La chute d’un ange, 1838

Théâtre 
Médée, pièce créée en 1813 et publiée en 1873
Toussaint Louverture
Saül, pièce écrite en 1819 et publiée en 1861

Histoire 
Histoire des Girondins, 1847, (8 volumes)
Histoire de la Restauration, 1851 (8 volumes)
Histoire des Constituants, 1853

Mémoires, autobiographies et récits de voyage 
Trois Mois au pouvoir, en 1848
Histoire de la révolution de 1848, en 1849
Confidences, en 1849
Nouvelles Confidences, en 1851
Mémoires inédits, en 1870

Pour plus d’informations sur Lamartine, cliquer ici.

N'hésitez pas à nous laisser des commentaires sur cet article !

dimanche 22 mai 2016

L'Illusion comique



L’Illusion comique


Auteur : Pierre Corneille
Genre : tragi-comédie
Date de publication : 1639

Encore plus d’infos !




- L’Illusion comique est une pièce de théâtre en cinq actes écrite par Pierre Corneille en 1635, à l’âge de 29 ans, représentée pour la première fois au théâtre du Marais en 1636. 

- Cette œuvre est la huitième de son répertoire : il avait déjà écrit sept autres pièces de théâtre dont des tragédies et des comédies.
- L’Illusion comique marque un changement radical dans la carrière littéraire de Corneille en effet après l’avoir rédigée il se consacre essentiellement à la rédaction de tragédies (sauf Le Menteur, 1643).


L’action de cette pièce se déroule en France, dans la région de Tours, à la campagne, dans la demeure du magicien Alcandre.

Résumé
Acte I : Sur le conseil de son ami Dorante, Pridamant consulte le magicien Alcandre dans l’espoir de retrouver son fils Clindor, qui s’est enfui depuis dix ans de la maison paternelle à cause de la sévérité de ce dernier. Le magicien le rassure sur le sort de son fils en le montrant couvert de gloire : il porte des vêtements luxueux et est entouré de femmes riches. Cependant, Pridamant demeure incrédule. Face à sa réaction, le magicien l’invite seul dans sa grotte pour lui dévoiler la vie de son fils grâce à « des spectres pareils à des corps animés ». Alcandre lui révèle que, depuis son départ, Clindor a exercé pour vivre divers métiers peu recommandables comme charlatan ou voyant. Las de mener une vie malhonnête, il quitte la capitale pour Bordeaux, où il travaille pour un capitaine gascon et tombe amoureux d’une jeune fille du pays.

Acte II : Pridamant et Alcandre assistent aux différentes scènes de la vie de Clindor présentées devant eux.
Sur une place publique, Clindor encourage son maître Matamore à se vanter de ses exploits guerriers et amoureux pour se donner de l’importance. Refusant l’amour des reines et des déesses, Matamore a choisi de donner son cœur à Isabelle. Cependant, celle-ci est courtisée par le riche gentilhomme Adraste, qu’elle déteste, et par Clindor, qu’elle aime. Matamore ignore l’amour réciproque qu’éprouvent les deux jeunes gens. Adraste forme une alliance avec Lyse, la servante d’Isabelle secrètement amoureuse de Clindor, pour tendre une embuscade aux deux amoureux.
Devant cette intrigue inquiétante, Pridamant craint pour son fils, mais Alcandre le rassure.


Acte III : Géronte, le père d’Isabelle, oblige sa fille à épouser Adraste, qui est pour elle un bon parti, mais elle refuse de céder. De son côté, Matamore, accompagné de Clindor pour persuader Géronte de lui accorder la main d’Isabelle, est confronté à un humiliant refus.
Lyse, blessée et en colère par le choix de Clindor d’épouser Isabelle, le livre à Adraste afin qu’il le punisse.
Matamore surprend une conversation amoureuse entre Clindor et Isabelle et menace de le tuer. Mais le valet se défend et le terrorise à son tour par des menaces de représailles. La lâcheté de Matamore le conduit à céder Isabelle à Clindor. Lors d’une embuscade organisée par Géronte et Adraste, Clindor tue son rival mais est fait prisonnier, tandis que Matamore se réfugie dans le grenier.
Pridamant croit son fils mort.


Acte IV : Clindor est condamné à mort et Isabelle est désespérée. Lyse regrette d’avoir livré Clindor à Adraste et planifie son évasion en séduisant le geôlier. Elle confie le secret à Isabelle et toutes deux se préparent à s’enfuir avec lui. Le geôlier les aide en posant une condition : épouser Lyse. Elle accepte. En prison, Clindor se rend compte qu’Isabelle est le seul amour de sa vie. Pendant qu’il se lamente, le geôlier le délivre et le conduit vers sa bien-aimée. Tous les quatre se réunissent et quittent la ville.
Pridamant est momentanément soulagé.


Acte V : Après leur fuite, Clindor se marie avec Isabelle et entre au service du prince Florilame et de sa femme, la princesse Rosine, en tant que capitaine. Le temps passe, il séduit Rosine et la pousse à l’adultère. Mais Isabelle découvre sa traîtrise et menace de se suicider. Attendri par son amour et son courage, Clindor se réconcilie avec Isabelle. Si Isabelle pardonne à Clindor, ce n’est pas le cas d’Eraste, l’espion de Florilame, qui le tue d’un coup d’épée pour venger son maître.
Pridamant est désespéré par la mort de son fils. A ce moment, Alcandre lui révèle la vérité : Clindor est comédien et sa mort est une scène d’une tragédie. Pridamant est déçu de la profession de son fils car être comédien est un métier ingrat. Mais Alcandre lui explique que les mœurs ont changé. Désormais, le théâtre est un divertissement très prisé et reconnu. Pridamant remercie le magicien et part retrouver son fils à Paris.


Pour plus d’informations sur L’Illusion comique, cliquer ici.
Pour plus d’informations sur Pierre Corneille, cliquer ici.

N’hésitez pas à nous laisser des commentaires sur cet article !