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I/ L'auteur
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A) Biographie
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Stendhal, de son vrai nom Marie-Henri
Beyle, est né à Grenoble le 23 janvier 1783. Ses premières années sont
malheureuses : sa mère qu'il aimait beaucoup est morte alors qu'il avait sept
ans. Confié à une de ses tantes, il se révolte contre son père et son précepteur.
Il s'entendait uniquement avec son grand-père maternel Henri Gagnon qui
l’initie à la littérature. En 1796, il entre à l'Ecole centrale de Grenoble puis
se rend à Paris en 1799 pour y étudier les mathématiques. Il renonce au
concours de l'Ecole polytechnique et s'engage dans l'armée de Napoléon Ier en
1800.
Il arrive en Italie la même année et
apprécie beaucoup la ville de Milan. En 1802, il doit rentrer à Paris et
démissionne. Il écrit alors des comédies et rêve de devenir « le nouveau
Molière », mais ne parvient que difficilement à faire publier ses textes.
L’année suivante, il devient
fonctionnaire impérial grâce à son cousin Pierre Daru et l’accompagne à la
campagne d’Autriche en 1806 puis à Vienne en 1809. En 1811, après un séjour à
Paris, Stendhal repart pour Milan. En 1812, il commence à rédiger L’Histoire de la peinture en Italie.
En août de la même année, il se rend
à Moscou, où il est témoin de l’incendie qui ravage la ville. En novembre, il
perd le manuscrit de L’Histoire de la peinture en Italie lors de la
retraite de Russie. En 1815, il rédige Vies de Haydn, Mozart et Métastase sous le pseudonyme de Bombet.
Lorsque Napoléon livre sa dernière
bataille à Waterloo, il reste en Italie et retravaille à L’Histoire de la
peinture en Italie, qu’il publie en 1817. La même année paraît également Rome, Naples et Florence, son premier ouvrage signé Stendhal.
En 1819, le père de Stendahl meurt,
ruiné. En 1821, Stendhal est soupçonné d’espionnage par le gouvernement
autrichien et doit quitter Milan.
En 1822, il publie De l’amour,
puis Racine et Shakespeare et Vie de Rossini, son premier succès
littéraire, en 1823. En 1825, Stendhal écrit
D'un nouveau complot contre les industriels. En 1827, il rédige son
premier roman, Armance. En 1829, Vanina Vanini et Promenades dans Rome sont publiés, suivi du Rouge et le Noir en 1830, qui passe
presque inaperçu.
En 1831, il s’installe à
Civitavecchia où il est nommé consul. L’année suivante, il écrit Souvenirs d’égotisme et commence Une position sociale qui demeurera inachevé.
En 1834, Stendhal compose Lucien Leuwen, lui aussi inachevé, et écrit Vie de Henri Brulard. Il travaille aux Mémoires de Napoléon en 1836
puis au Rose et le Vert et aux Mémoires d’un touriste en 1837.
Après la publication des Mémoires d’un touriste en 1838, il rédige La Chartreuse de Parme qui sera publié l’année suivante avec les Chroniques italiennes. En 1840, il essaie de donner un pendant féminin à Julien Sorel
avec Lamiel, roman qui restera lui aussi inachevé.
En 1841, Stendhal est frappé
d’apoplexie et rentre en France quelques mois plus tard. En 1842, Stendhal a
une nouvelle attaque et meurt le 23 mars 1842.
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Pour plus d'informations sur Stendhal, cliquer ici.
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B) Bibliographie
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Vies de Haydn, Mozart et Métastase, 1815
Rome, Naples et Florence, 1817
De l'amour, 1822
Racine et Shakespeare, 1823
Vie de Rossini, 1823
Le Rouge et le Noir, 1830
Mémoires d'un touriste, 1838
La Chartreuse de Parme, 1839
Chroniques italiennes, 1839
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II/ L'histoire
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L'action se passe sous la Restauration, à Verrières, une petite ville du Jura. Julien Sorel, jeune homme d’origine modeste âgé de dix-neuf ans, est le fils d’un scieur qui n’éprouve que du mépris pour les choses intellectuelles. Sa condition le prédestine aux travaux de force mais Julien Sorel, ambitieux, cherche à s’instruire. Il bénéficie de la protection de l’abbé Chélan, le curé du village, qui lui enseigne également le latin. Fasciné par le prestige de Napoléon, Julien se verrait bien épouser une carrière militaire. Cependant sous le conseil de l’abbé il envisage d'entrer au séminaire car cela lui paraît la seule voie judicieuse d'ascension sociale « dans une société frileuse où la naissance roturière est redevenue un handicap après le grand brassage égalitaire opéré par la Révolution et l'Empire ».
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Grâce à l'abbé Chélan, Julien est engagé par Monsieur de Rênal, le maire de la ville. Ce dernier recherche un précepteur pour ses enfants. Timide et indocile dans un premier temps, Julien Sorel ne tarde pas à trouver un certain attrait à cette nouvelle vie. Il tombe sous le charme de Mme de Rênal et devient son amant. Grâce à la tendresse qu'elle lui manifeste, Julien connaît alors un bonheur éphémère. Mais Julien refuse les avances d’Elisa, la femme de chambre de Mme de Rênal, qui s’empresse de faire courir une rumeur sur les sentiments qui animent sa maîtresse et Julien, avant d’envoyer à M. de Rênal une lettre anonyme dénonçant l’adultère de sa femme. Le maire de Verrières décide de se séparer de son précepteur, bien que ces rumeurs lui paraissent fantaisistes. Avant de partir pour le séminaire de Besançon, Julien a une dernière entrevue avec Mme de Rênal qui lui paraît très froide alors qu’elle lui porte toujours un amour profond.
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L'action se passe sous la Restauration, à Verrières, une petite ville du Jura. Julien Sorel, jeune homme d’origine modeste âgé de dix-neuf ans, est le fils d’un scieur qui n’éprouve que du mépris pour les choses intellectuelles. Sa condition le prédestine aux travaux de force mais Julien Sorel, ambitieux, cherche à s’instruire. Il bénéficie de la protection de l’abbé Chélan, le curé du village, qui lui enseigne également le latin. Fasciné par le prestige de Napoléon, Julien se verrait bien épouser une carrière militaire. Cependant sous le conseil de l’abbé il envisage d'entrer au séminaire car cela lui paraît la seule voie judicieuse d'ascension sociale « dans une société frileuse où la naissance roturière est redevenue un handicap après le grand brassage égalitaire opéré par la Révolution et l'Empire ».
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Grâce à l'abbé Chélan, Julien est engagé par Monsieur de Rênal, le maire de la ville. Ce dernier recherche un précepteur pour ses enfants. Timide et indocile dans un premier temps, Julien Sorel ne tarde pas à trouver un certain attrait à cette nouvelle vie. Il tombe sous le charme de Mme de Rênal et devient son amant. Grâce à la tendresse qu'elle lui manifeste, Julien connaît alors un bonheur éphémère. Mais Julien refuse les avances d’Elisa, la femme de chambre de Mme de Rênal, qui s’empresse de faire courir une rumeur sur les sentiments qui animent sa maîtresse et Julien, avant d’envoyer à M. de Rênal une lettre anonyme dénonçant l’adultère de sa femme. Le maire de Verrières décide de se séparer de son précepteur, bien que ces rumeurs lui paraissent fantaisistes. Avant de partir pour le séminaire de Besançon, Julien a une dernière entrevue avec Mme de Rênal qui lui paraît très froide alors qu’elle lui porte toujours un amour profond.
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Au séminaire de Besançon, Julien est haï par ses
camarades. Il fait la connaissance de l’abbé Pirard, grand ami de l’Abbé
Chélan, qui le protègera également. Celui-ci lui proposera de devenir le
secrétaire du marquis de La Mole. Julien part donc pour Paris afin de prendre
ses fonctions auprès de l’illustre aristocrate, après avoir rendu une visite
clandestine à Mme de Rênal.
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Le marquis de La Mole, personnalité influente du faubourg Saint-Germain, remarque très vite l'intelligence et la personnalité hors du commun de Julien. Il fait également la connaissance de Mathilde de La Mole, la fille du marquis, qui ne tarde pas à s’éprendre de lui, voyant une âme noble et fière ainsi qu’une vivacité d’esprit qui tranche face à l’apathie des aristocrates de son salon. Une passion tumultueuse commence alors entre les deux jeunes gens.
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Mathilde lui avoue ensuite qu'elle est enceinte et prévient son père de son souhait d'épouser le jeune secrétaire. Dans l’attente d’une décision, le marquis fait anoblir Julien, qui devient ainsi le Marquis Sorel de Vernaye, et lui procure un poste de lieutenant de hussards à Strasbourg.
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C’est alors que Mathilde de La Mole appelle son amant à venir la rejoindre expressément à Paris : son père refuse catégoriquement toute idée de mariage depuis qu’il a reçu une lettre de madame de Rênal qui dénonce l'ambition et l'immoralité de son ancien amant. Julien, ivre de colère, se rend de Paris à Verrières, entre dans l'église et tire à deux reprises, en pleine messe, sur son ancienne maîtresse, sans toutefois parvenir à la tuer.
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Emprisonné, rendu à sa solitude, Julien se rend compte qu'il n'a jamais cessé d'aimer Mme de Rênal. Il médite sur sa destinée et mesure l'étendue de la vanité de ses efforts de réussite sociale. Jugé, il est condamné à mort. Malgré les interventions pressantes de ses deux maîtresses, il renonce à faire appel. Son exécution précède de quelques jours la mort de Mme de Rênal.
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Pour plus d'informations sur Le Rouge et le Noir, cliquer ici.
Version audio disponible ici.
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Le marquis de La Mole, personnalité influente du faubourg Saint-Germain, remarque très vite l'intelligence et la personnalité hors du commun de Julien. Il fait également la connaissance de Mathilde de La Mole, la fille du marquis, qui ne tarde pas à s’éprendre de lui, voyant une âme noble et fière ainsi qu’une vivacité d’esprit qui tranche face à l’apathie des aristocrates de son salon. Une passion tumultueuse commence alors entre les deux jeunes gens.
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Mathilde lui avoue ensuite qu'elle est enceinte et prévient son père de son souhait d'épouser le jeune secrétaire. Dans l’attente d’une décision, le marquis fait anoblir Julien, qui devient ainsi le Marquis Sorel de Vernaye, et lui procure un poste de lieutenant de hussards à Strasbourg.
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C’est alors que Mathilde de La Mole appelle son amant à venir la rejoindre expressément à Paris : son père refuse catégoriquement toute idée de mariage depuis qu’il a reçu une lettre de madame de Rênal qui dénonce l'ambition et l'immoralité de son ancien amant. Julien, ivre de colère, se rend de Paris à Verrières, entre dans l'église et tire à deux reprises, en pleine messe, sur son ancienne maîtresse, sans toutefois parvenir à la tuer.
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Emprisonné, rendu à sa solitude, Julien se rend compte qu'il n'a jamais cessé d'aimer Mme de Rênal. Il médite sur sa destinée et mesure l'étendue de la vanité de ses efforts de réussite sociale. Jugé, il est condamné à mort. Malgré les interventions pressantes de ses deux maîtresses, il renonce à faire appel. Son exécution précède de quelques jours la mort de Mme de Rênal.
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